Des traitements permettent de réduire le risque de séquelles ; ils sont d’autant plus efficaces que mis en place rapidement.
Faire :
- Réagir immédiatement et appeler les secours en composant le 15, même si les signes régressent spontanément (AIT). Le médecin régulateur du SAMU organisera le transfert dans une Unité spécialisée dans la prise en charge des AVC et des AIT (UNV) si la suspicion d’AVC est confirmée.
- En attendant l’ambulance, mettre la personne en position latérale de sécurité.
- Noter l’heure de survenue des symptômes. Si l’heure exacte n’est pas connue, noter l’heure à laquelle la personne a été vue dans son état normal pour la dernière fois. Ceci est extrêmement important car certains traitements ne peuvent être administrés que dans les toutes premières heures.
- Réunir dans la mesure du possible le dossier médical avec les traitements en cours et les derniers bilans biologiques.
Ne pas faire :
- Minimiser les symptômes et attendre dans l’espoir que tout va rentrer dans l’ordre rapidement. Car, même si les symptômes régressent, il est indispensable d’appeler le 15. Les AIT sont souvent un signe avant-coureur de la survenue imminente d’un AVC. Il vaut mieux appeler inutilement que trop tard.
- Se rendre dans l’établissement de santé le plus proche. En effet, cet hôpital ou cette clinique ne dispose peut-être pas d’unité spécialisée pour traiter les AVC ou n’a peut-être pas de lits disponibles. Il est indispensable d’appeler le SAMU qui adressera le patient au meilleur endroit et qui organisera son admission pour ne pas perdre de temps.
- Appeler le médecin généraliste avant le centre 15. Par contre, il est important de le prévenir une fois le centre 15 alerté.
Dès l’arrivée à l’hôpital, un médecin examine la personne. Puis est effectuée une imagerie du cerveau (IRM ou scanner), indispensable pour différencier l’infarctus cérébral de l’hémorragie cérébrale et pour prescrire le traitement.