Les loisirs et l’activité physique
Il est important de maintenir des loisirs, des sorties et des liens sociaux. La personne malade active aura ainsi un meilleur moral et une meilleure estime de soi.
Une activité physique adaptée est recommandée, elle diminue le risque de récidive d’AVC. Elle sera adaptée aux possibilités de chacun et un avis médical est indispensable avant la reprise.
Les voyages et l’aide aux déplacements
Aucune destination, ni aucun moyen de transport n’est en soi contre-indiqué, y compris l’avion, à condition que la cabine soit pressurisée (concerne les petits avions de tourisme).
Les différentes entreprises de transport proposent des services d’accompagnements spécifiques pour les personnes à mobilité réduite. Renseignez-vous auprès des guichets d’accueil (SNCF, RATP, Air France…). Pour la SNCF : http://www.voyages-sncf.com/guide/ voyageurs-handicapes/services-assistance
Pour voyager en avion, il faut avertir la compagnie aérienne de son handicap au moment de réserver son billet. Un formulaire international intitulé « Incapacitated passengers handling advice » (INCAD) peut être demandé. Il doit être rempli avec un médecin pour fournir à la compagnie aérienne toutes les informations nécessaires au transport.
Si vous bénéficiez d’une carte d’invalidité (délivrée à toute personne présentant un taux d’incapacité permanente d’au moins 80% ou à tout bénéficiaire d’une pension d’invalidité 3ème catégorie par la Sécurité Sociale), celle-ci vous permet d’obtenir un accès prioritaire aux places assises dans les transports en commun, dans les files d’attente…
La conduite automobile
Après l’AVC, vos capacités motrices, sensitives et visuelles, mais aussi cognitives et comportementales (lenteur pour réagir, inattention, difficultés à faire plusieurs tâches en même temps…) peuvent être altérées et constituer un obstacle à la reprise de la conduite automobile.
De votre propre initiative, vous devez réaliser une visite médicale auprès d’un médecin agréé de la préfecture (liste dans les préfectures, sous-préfectures, site internet de la préfecture). Cette démarche est importante. Elle permet d’être en règle et d’être couvert par l’assurance automobile.
Les frais inhérents ne sont pas pris en charge par l’Assurance Maladie. Certains médecins demandent un règlement en espèces.
Ce médecin pourra demander un avis spécialisé, des examens complémentaires (tests neuropsychologiques) ou un test de conduite dans une auto-école.
Cette évaluation pluridisciplinaire des capacités de conduite est réalisée dans certains services de SSR et UEROS, dont la liste est disponible auprès de :
Le Centre d’expertise national dédié à la mobilité (Ceremh) qui a pour mission d’orienter les personnes à mobilité réduite dans leurs démarches d’accès à la conduite automobile. https://www.ceremh.org
Le CRFTC http://www.crftc.org/index.php/cartographies-etablissements-logements-services-pour-cerebroleses
Le groupe d’études et de recherche pour la conduite automobile des personnes handicapées en Île-de-France (GERCAH) https://sites.google.com/site/gercahidf/
Le médecin agréé envoie son avis au préfet. Il peut être décidé :
• une aptitude définitive à la conduite ;
• des mentions additionnelles ou restrictives sur le titre de conduite ;
• la délivrance d’un permis de durée limitée ;
• une incompatibilité avec le maintien du permis de conduire ;
• un aménagement du véhicule (boîte automatique, boule au volant, inversion de pédales, latéralisation de l’ensemble de commandes à gauche ou à droite…)
Ces adaptations peuvent être en partie financées par l’AGEFIPH (Association pour la GEstion des Fonds pour l’Insertion Professionnelle) si le véhicule sert à aller travailler, ou par la prestation de compensation (s’adresser à la Maison Départementale des Personnes Handicapées – MDPH). Les mutuelles, les caisses d’allocation familiales, les comités d’entreprise, les caisses de retraite, accordent parfois une aide sous certaines conditions.